Samson François crée son concerto le 24 juillet 1951 au Festival d'Aix-en-Provence*, avec l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, sous la direction d'Ernest Bour. La même année à Paris, il le joue avec le même orchestre, dirigé par Georges Tzipine, à qui il écrit : « Je vous dois un des plus beaux souvenirs de ma vie d'artiste ... »*Œuvre majeure de Samson François, composée de deux parties enchaînées, elle se développe selon une esthétique très personnelle qui n'est pas celle du concerto classique. « La véritable influence concernant son écriture est celle du jazz. Il n'a pas une forme de concerto à proprement dit, c'est une sorte d'improvisation à la fois du piano et de l'orchestre. »*L'écriture pianistique, en fusion avec les couleurs de l'orchestre, exploite au maximum les possibilités sonores et techniques de l'instrument. On ressent la griffe d'un musicien en pleine maturité, qui nous plonge dans une alchimie sonore. Elle laisse à l'interprète une grande liberté d'expression. Pour Samson François : « Le piano n'est pas ! 'instrument le plus noble du monde, mais le plus essentiel. » Ici, il devient exutoire; le compositeur dialogue avec lui-même et nous dévoile ses états d'âmes.Ce concerto pour piano n'a pas été redonné en concert depuis 1951. Le seul enregistrement pour le disque est celui de Samson François et Georges Tzipine en 1953. À ce titre, la présente édition revêt un caractère historique. Je suis particulièrement heureux de la soutenir pour porter l'œuvre à la connaissance du plus grand nombre.Frédéric Demoulin* Livre de Maximilien François : Samson François, Histoires de ... Mille Vies, Éditions Bleu Nuit Éditeur, France, 2002.Toutes les citations sont de Samson François.Partition et matériel d'orchestre en location. / Piano / Billaudot
Arr : Piano et OrchestreEditeur : Billaudot25.00 EUR - Voir plus - Acheter