Version Révisée en 2010 par Sarah Fahy et Patrice Bourgès.
Composées entre 1890, pour les première et troisième, et 1893, pour la deuxième, les trois Gnossiennes, parues du vivant du compositeur, sont presque aussi célèbres que leurs soeurs aînées les Gymnopédies.
Du mot « gnossienne » on a proposé toutes sortes d?interprétations, mais il s?identifie avant toute autre chose à sa musique, énigmatique, obsédante par ses répétitions, sa monotonie rythmique, ses mélismes orientaux, ses silences.
Dans chacune de ces trois pièces le rythme joue un rôle essentiel : la musique, débarrassée de la barre de mesure, se déploie sur une basse syncopée lui assurant une grande unité.
La grande nouveauté des Gnossiennes réside dans la présence, pour la première fois, d?annotations fantaisistes destinées à l?interprète. Ce ne sont pour la plupart que des directives musicales : « postulez en vous-même », « enfouissez le son », « dans une grande bonté », suggèrent un état d?âme, une sonorité ou une allure. Mais certaines ajoutent au mystère de la musique, tel le célèbre « ouvrez la tête ». / Classique / Fahy, Sarah / Bourgès, Patrice / Partition / Agrafé /
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