Désigné comme l'artiste « fil
rouge » des Victoires de la
Musique 2013, celui à qui sont
dévolues les transitions
instrumentales de l'émission,
Renaud Capuçon publie
simultanément un épais coffret
digipack de 3 CD, préfacé par
Philippe Labro et dédié aux
airs de violon classique les
plus connues du public. Donc,
principalement des extraits
d'oeuvres destinés à amener un
public plus large vers la
musique classique et un
instrument pour lequel ont été
écrites certaines des plus
belles pages des compositeurs,
de Wolfgang Amadeus Mozart à
Erich Wolfgang Korngold.
Sans conteste l'un des plus
grands solistes de l'Hexagone,
Renaud Capuçon déploie dans
cette anthologie toute la
palette de son art, seul ou
accompagné de pianistes et de
chefs d'orchestre réputés.
Dans le premier volet consacré
aux concertos, Daniel Harding
et le Mahler Chamber
Orchestra, l'un des meilleurs
ensembles actuels,
s'illustrent dans l'allegro du
Concerto pour violon n°2 de
Mendelssohn et le Concerto
pour violon posthume de
Schumann et celui de Brahms
avec le Wiener Philharmoniker
tandis que Yannick Nézet-
Séguin dirige le Concerto pou
violon op. 61 de Beethoven,
Myung-Whun Chung le Double
concerto de Brahms avec le
frère du soliste, Gautier
Capuçon et Louis Langrée la
Symphonie concertante (avec
Antoine Tamestit) et le
Concerto pour violon n°1 de
Mozart. Renaud Capuçon dirige
lui-même le Rotterdam
Philharmonic Orchestra
(Conerto pour violon de
Korngold) et, cerise sur le
gâteau, Martha Argerich et
Mischa Maisky l'accompagnent
dans le Triple concerto de
Beethoven.
Le second volet dévolu à la
musique de chambre voit le
soliste s'associer avec
Nicholas Angelich dans Brahms
(Quatuor avec piano n°1 et
Sonate pour violon et piano n
°2), Martha Argerich dans
Beethoven, seule (Sonate pour
violon et piano n°8) ou avec
Mischa Maisky (Trio avec piano
« Des esprits »), Frank Braley
(Sonate pour violon et piano n
°5 et le Perpetuum mobile de
Ravel), Michel Dalberto
(Sonate n°1 de Fauré) ou son
frère et Gérard Caussé (le
fameux Quintette « La Truite
»).
Enfin, le giga programme de
près de quatre heures fait la
part belle aux petites pièces
pour violon, très connues pour
la plupart : la Méditation de
Thaïs (Massenet), le Clair de
lune (Debussy), l'Humoresque
(Dvorak), le Liebeslied
(Kreisler), la Danse macabre
(Saint-Saëns), la Berceuse
(Fauré), la Valse sentimentale
(Tchaïkovski) et, tiens, Un
poco triste (Josef Suk) ou
encore Korngold... Dix-sept
pistes dans lesquelles Renaud
Capuçon fait chanter, tel un
magicien, les cordes de son
instrument.
Loïc Picaud - Copyright 2013
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